Dans le cadre de l’expérience, les neuroscientifiques ont utilisé des souris, les soumettant à une stimulation optogénétique des neurones de l’amygdale et à une exposition à un courant électrique. L’amygdale est responsable des réactions émotionnelles, notamment de la peur. Des études ont montré que lorsque les neurones de l’amygdale étaient activés simultanément avec le courant, il n’y avait pas de lien associatif à long terme entre ces effets.
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Cependant, si les neurones étaient stimulés quelques minutes avant ou après le choc électrique, voire 24 heures plus tard, l’expérience associative était transformée avec succès en mémoire à long terme. Cette découverte de la plasticité hétérosynaptique démontre comment des événements émotionnels ultérieurs peuvent renforcer la mémoire, même s’ils surviennent quelque temps après l’expérience initiale. Les résultats de l’étude contredisent les idées traditionnelles sur la mémoire et pourraient ouvrir de nouveaux horizons dans le domaine des méthodes d’entraînement et des thérapies visant à améliorer la mémoire.