La population allemande est particulièrement attachée à l’idée selon laquelle l’argent liquide est le principal instrument de paiement. Ils ont continué à utiliser les billets de 500 euros même après leur retrait de la circulation dans d’autres pays de l’UE. Une étude de la Bundesbank de 2019 a révélé que 88 % des Allemands préféreraient payer en espèces même après l’arrêt des billets de 500 €, car ils sont souvent utilisés pour des achats importants.
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En 2022, dans des pays comme l’Allemagne, Chypre, la Slovénie, la Grèce, l’Italie et l’Autriche, la part des espèces dans les transactions P2P dépassait 80 %. En revanche, l’Estonie, la Finlande et les Pays-Bas s’orientent vers des transactions sans numéraire, les espèces représentant moins de la moitié de toutes les transactions. Les Allemands et les autres Européens sont préoccupés par les CBDC, notamment en matière de confidentialité, de contrôle financier et de dépendance excessive à l’égard de la technologie. Les assurances de la Banque centrale européenne selon lesquelles la nouvelle monnaie sera sécurisée et privée grâce au cryptage ne rassurent pas le sentiment, en particulier parmi les personnes âgées.